Ici une photo du monastère de Stakna, dans la région himalayenne du Ladakh, à l’extrême nord de l’Inde (image d’illustration). [Cathal McNaughton – Reuters]
Depuis plusieurs semaines, des frictions entre des troupes chinoises et indiennes ont été répertoriées dans la région du fleuve Galwan au Ladakh, située sur la chaîne de l’Himalaya. Au cours des derniers jours, la tension est encore montée d’un cran et les deux pays s’accusent mutuellement d’avoir franchi cette frontière qui reste historiquement litigieuse, faisant craindre une escalade.
C’est une situation qui semble avoir en partie été éclipsée par la crise sanitaire liée au coronavirus mais qui pourrait avoir d’importantes conséquences géopolitiques entre l’Inde et la République populaire de Chine. Depuis le début du mois de mai, New Dehli et Pékin s’accusent d’avoir franchi leur frontière respective dans les hauteurs de la région du Ladakh, située dans l’Himalaya occidental.
Il y a deux semaines, dans la région du Sikkim (est de l’Inde), des militaires des deux nations ont aussi été blessés dans des affrontements à coups de poings et pierres dans un autre secteur frontalier.
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